Diableries, aventures stéréoscopiques en enfer

Didier Chatellard / Philippe Dallais
25 août – 2 octobre 2020
PROLONGATION jusqu’au 27 NOVEMBRE !
Lundi – Vendredi – 8h – 17h
Conférence mercredi 30 septembre 2020 – 19h30

Hall du Lycée Blaise-Cendrars, Succès 41-45, 2300 La Chaux-de-Fonds

Les images 3D ne datent pas d’hier. La réalité augmentée non plus, comme le démontre l’exposition Diableries, aventures stéréoscopiques en enfer, une exposition multimédia avec 50 dioramas plus un diaporama en 3D, tirés des Diableries (1860-1900) de la collection de Brian May, ainsi qu’un film en 3D réalisé par les Studios Unanico et la London Stereoscopic Company. Cette exposition de Philippe Dallais, ethnologue à Corcelles-Peseux, présentée en 2019 au NIFFF (Neuchâtel International Fanstastic Film Festival) est cette fois-ci proposée dans les montagnes neuchâteloises au lycée Blaise-Cendrars. A cette occasion, Didier Chatellard, professeur de physique au Lycée Blaise-Cendrars et président du CSMN (Club Stéréoscopique des Montagnes Neuchâteloises), a développé de nombreux autres objets infernaux, tels que deux stéréoscopes de Wheastone géants de 2x2m, une diablerie moderne et des squelettes facétieux qui accompagnent le visiteur au long de l’exposition.

La série Diableries est composée de 182 saynètes, fabriquées et photographiées en stéréoscopie entre 1860 et 1900. En présentant la vie quotidienne aux Enfers, les artistes se moquaient des vivants de l’époque, et particulièrement des puissants, la figure de Satan renvoyant explicitement à Napoléon III. Pour chaque diorama, des figurines de terre étaient modelées et des décors entiers fabriqués. Une fois les images prises, tout était détruit ou presque (on gardait certains personnages). L’exposition présente plus de cinquante images commentées en grand format 60x60cm et 80x80cm, alors que les cartes originales stéréoscopiques mesurent 8.5 cm sur 17 cm, mais sans l’effet 3D. Pour permettre de mieux s’immerger dans les dioramas, deux présentations sur TV3D dernière génération complètent l’exposition. Les nouveautés du CSMN s’insèrent parfaitement dans l’exposition initiale pour magnifier le caractère irrévérencieux (et stéréoscopique) des diableries.

Les deux personnages principaux

L’exposition se terminera en apothéose mercredi 30 septembre à 19h30 avec la conférence de Denis Pellerin, conservateur des collections stéréoscopiques de Brian May et directeur de la London Stereoscopic Company, en collaboration avec le musée d’histoire et les amis du musée d’histoire.

Retrouvez toutes ces informations et bien d’autres sur les flyers joints.

Attention, en raison du coronavirus, le port du masque est obligatoire pour visiter l’exposition. L’inscription au secrétariat du lycée est aussi souhaitée pour la visite (sur place) et pour la conférence (par courriel).